L’interculturel en entreprise : quelles formations ?
19/12/2018
Gestion des entreprises, nouvelles compétences sociales et défis interculturels
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Reflections. The Sol Journal : Matrix Sales University
La Matrix Sales University (MSU) est une université « hors les murs », de type organisation apprenante, rassemblant 42 pays et 4200 personnes formées à ce jour. Elle se fonde sur des principes de validation des acquis de l’expérience d’encadrement commercial de premier niveau de la marque Matrix du groupe L’Oréal.
Dès l’origine, cette université a basé sa croissance sur un principe de formation de formateurs et un cursus formalisé et progressif d’acquisition de compétences. La MSU, comme université de marque à dominante commerciale, vise à dynamiser les conditions d’intégration, de formation, de performance comme de fidélisation des personnels employés. Cet article, fondé sur une enquête empirique de trois années, retrace, de l’intérieur, l’histoire du déploiement de la MSU au regard des principes affichés de sa progressive construction.
Face au déploiement mondial d’une marque américaine dans un groupe « mondialisé » d’origine française, cet article s’attache à mieux connaître les facteurs de succès mais aussi les difficultés à créer et développer une organisation apprenante dans sa visée concrète et opérationnelle. Quelles capitalisations possibles des pratiques avec l’emploi des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans une université d’entreprise ? Face à l’affaiblissement des solidarités traditionnelles en entreprise, au risque d’éclatement géographique, l’appartenance à un « métier » semble s’affirmer comme socle de communautés professionnelles possibles à une « échelle mondialisée ».
La dynamique sociale du métier de commercial dans la MSU se construit autour de la construction d’un savoir pratique « en réseau », d’une progressive socialisation professionnelle et de l’édification d’un corps de règles issues du terrain. Ceci confère un référentiel commun d’action qui est assurance face à l’aléa. L’université d’entreprise pourrait devenir un espace de renforcement de groupes professionnels en demande constante de reconnaissance de leurs identités.
