L a métaphore de l’archipel renvoie à l’évolution du sens du travail.

Il est impératif de s’y préparer car le sens du travail n’est pas le même qu’il y a trente ans et les dimensions générationnelles amplifient cela.

Aujourd’hui de plus en plus de personnes remettent en cause la centralité du travail dans nos vies.

Et si dans la prochaine décennie, la pénurie de managers se fera sentir en France, déjà, une génération de jeunes vient renouveler les catégories de l’attachement à l’entreprise.

Cette intervention permet de prendre de la hauteur et, plus concrètement, de fournir aux dirigeants et managers des outils de transformation des relations dans les équipes.
Dans cette vidéo, devant plus d'une centaine de managers et dirigeants de Vendée, nous défendons l'urgence d'un management intégrant et protecteur des talents.


Dans cette vidéo, nous questionnons la dynamique des équipes diversifiées, le sens du travail et plus largement encore, la centralité du travail dans nos vies.

Emerge la notion d'archipel qui évoque le passage d'un monde sédentaire à un monde de mobilités, d'un monde cartésien à un monde fractal, de la pyramide organisationnelle à un archipel de relations plus fluides et moins prévisibles qu'autrefois.

« L’entreprise archipel » renvoie à une réalité dans laquelle le numérique accélère le développement de nouvelles formes d’emplois. Que penser de la tendance à “slasher” (to slash signifie « couper », c’est la fameuse barre inclinée sur le clavier de l’ordinateur) quand un candidat à un emploi vous propose de travailler pour vous lundi, mardi et mercredi et vous dit qu’il fait de la sculpture à temps plein le jeudi, et distribue des repas dans une association le vendredi ? Ce que l’on aime, cet « à côté professionnel » (l’écriture, la peinture, le sport..) devient aussi important que le côté “professionnel” !

Enchevêtrement des espaces et imbrication des sphères… dans un fonctionnement en “archipel”, le slasher donne l’image d’un individu qui choisit ses activités et gère son agenda au gré de ses opportunités. Il est souvent poussé tout simplement par la nécessité de gagner sa vie et de parer les coups. Les « slashers », cumulant plusieurs activités professionnelles choisies, pourraient représenter, en 2018, 16% de la population active contre 3, 4% en 2013.

Ce phénomène touche tous les âges mais ne consacre pas la fin du salariat.

Le déclin ne se mesure aucunement dans les statistiques puisque le salariat représentait 56 % de l’emploi total en 1900, 65 % en 1950 et 90 % en 2015. Mais les formes du salariat se sont diversifiées (intérim, contrats courts…). Investiguons ces voies !

Dans cette vidéo, et celle plus bas, est à l'honneur la notion d'archipel.

L’archipel est figuration d’un territoire qui devient réseau. L’archipel sous-entend ce passage d’une perspective fixe et prévisible, d’un « espace euclidien à deux dimensions, avec ses centres, ses périphéries et ses frontières à un espace global multidimensionnel avec des sous-espaces sans frontière, généralement discontinus et s’interpénétrant » (M. Kearney, 1995) .

L’archipel sous-entend, pour nous, le passage d’une société pyramidale vers une remise en cause des figures d’autorité du haut vers le bas (dans l’Armée, l’Ecole, l’Eglise…) et, au final, la mise en interrogation de toute idée de centre unifiié et perçu comme légitime par le plus grand nombre. L'entreprise et ses modes d'organisation sont ici pris en exemple.

« L’entreprise archipel » dessine un monde du travail dans lequel un expert-comptable peut s’entendre dire de la part d’un candidat au recrutement : « moi, si vous me recrutez, je suis chez vous et « hyper-impliqué » du lundi au mercredi, vous pouvez compter sur moi à 110 % mais le jeudi je suis aussi peintre et j’en tire un bénéfice économique à partir d’un site internet qui fonctionne bien, et le vendredi je m’investis dans une association caritative qui me tient à cœur. Votre entreprise d’expertise-comptable m’intéresse beaucoup. J’ai plusieurs vies professionnelles à vivre en même temps. Comment faisons-nous pour que cela se passe bien et que me demandez-vous ? ». « Quand on sort de six ans d’études, ça peut faire un peu chier de passer sa journée à répondre à des mails » pouvait-on lire dans une enquête sur les jeunes générations.

L’auteur poursuivait : « on se lève à 7h du mat, on s'inflige une heure de transports pour aller faire des choses (« mails », « confcalls ») que l'on pourrait faire à distance avec beaucoup plus d'efficacité ».


Déroulé de l’intervention :

  • De nouvelles motivations au travail chez les cadres à potentiel. Les comprendre.
  • Une génération Y : quel équilibre entre travail et hors travail ? Quelle remise en cause des modèles établis ?
  • Le « sourcing » des meilleurs talents. Un panorama des meilleures pratiques en France.
  • Devenir un « employeur de choix » pour les cadres à potentiel.
  • Cinq formes possibles pour organiser l’entreprise : la pyramide/loyauté, le réseau/employabilité, la communauté de métiers/modèle californien, l’entreprise « archipel » et l’entreprise « plateforme ».
  • 10 outils de management pour faire vivre les promesses de l’entreprise « archipel ».

5 raisons de bénéficier de l’intervention :

  • Pour acquérir une lecture sociologique des transformations en cours du monde du travail.
  • Pour posséder, dans le même temps, des outils managériaux en lien avec ces transformations.
  • Pour mieux comprendre les motivations au travail et les nouveaux profils de cadres évolutifs (experts seniors, générations « Z » et « Y »…).
  • Pour faciliter à moyen terme les processus d’intégration, d’évaluation, de formation et de performance de « potentiels » ou de « talents » et qui ne fonctionnement pas comme nous !
  • Pour comprendre les bienfaits managériaux de « l’étonnement volontaire » !